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7 idées reçues sur le vin bio

Le terme « vin biologique » existe depuis toujours

FAUX

Si l’agriculture biologique est reconnue depuis 1991, il faudra attendre 2012 pour l’appellation « vin biologique ». Avant, il existait seulement des vins élaborés à partir de raisins « issus de l’agriculture biologique ».

Pour du vin bio, il suffit d’avoir des raisins bio

FAUX

L’agriculture biologique doit répondre à des normes strictes qui interdisent l’utilisation de pesticides, d’herbicides ou d’engrais chimiques de synthèse. Depuis 2012, la réglementation européenne pour l’agriculture biologique ne porte plus uniquement sur la culture du raisin mais aussi sur la vinification. Pour prétendre à l’appellation « vin biologique », certaines pratiques doivent être respectées, comme une limitation d’ajout de sulfites, par exemple.

Les vignerons ont forcément besoin de produits chimiques pour protéger leur vigne

FAUX

À la place des engrais chimiques (ou intrants), les vignerons peuvent utiliser des matières premières d’origine naturelle : le cuivre, des insecticides d’origine végétale ou des produits « de contact » qui n’injectent rien dans le sol ou dans la plante. Le viticulteur peut aussi pratiquer l’enherbement pour protéger le sol ou installer des écopièges pour éviter la prolifération de vers. Ainsi, la santé de l’agriculteur n’est pas mise en danger, le cycle naturel de la vigne est respecté, la fertilité des sols et la biodiversité sont préservées.

Un vigneron peut facilement se convertir en agriculture biologique

FAUX

Pour passer au vin biologique, le vignoble nécessite une période de 3 ans de conversion. Lors de cette période, un gros travail doit être effectué dans la vigne pour renforcer ses défenses et augmenter sa résistance. Le vigneron doit abandonner la chimie de synthèse pendant 3 ans. Pouvoir élaborer un vin bio nécessite donc une main d’œuvre supplémentaire.

Les vins bio ont le même goût que les autres

FAUX

Les méthodes alternatives de culture de la vigne peuvent influencer les saveurs. Le vin bio serait ainsi plus minéral, avec une meilleure acidité en bouche, surtout pour les vins rouges. Il offre Généralement plus de présence en bouche, mais qui repose davantage sur l’équilibre des arômes que sur la sucrosité.

Vin bio, biodynamique et naturel, c’est pareil !

FAUX

Le vin biodynamique va plus loin dans la démarche que le vin biologique, en étant élaboré à partir d’une vigne traitée avec des produits naturels, du compost et des huiles essentielles, tout en suivant le cycle lunaire et la disposition des planètes. Le vin naturel, quant à lui, est également issu de l’agriculture biologique, et résulte d’une philosophie cherchant à retrouver l’expression naturelle du terroir. Ainsi, les vendanges sont manuelles et toute intervention technique qui viendrait altérer le processus naturel de la vie bactérienne est bannie. C’est pour cela que les vins naturels sont sans sulfites ni additifs ajoutés, ou alors en très faibles quantités.

Les vins bio sont forcément chers

FAUX

La viticulture biologique est une pratique qui privilégie la qualité à la quantité, elle nécessite une main-d’œuvre importante et les rendements sont aléatoires et souvent plus faibles. Une légère hausse de prix s’applique donc par rapport à du vin conventionnel tout en restant raisonnable (environ 8 euros la bouteille de vin bio contre 6 euros pour du vin classique). Néanmoins, cet écart de prix a de plus en plus tendance à se réduire.